Notre rythme est lent. On peut alors permettre à notre regard de se poser sur le monde parcouru. Notre itinéraire nous ayant fait beaucoup cheminer sur les routes secondaires (ne pouvant ni aller sur les grands axes dangereux et stressants ni sur les petits sentiers tel que le côtier car bornés par des barrières anti vélo ou moto et ne permettant également pas à la largeur d’un âne bâté de passer), il nous a amené à croiser très régulièrement cet édifice contemporain que l’on nomme la maison secondaire.
En une multitude de points elles ressemblent à leurs voisines, avec les traits bretons caractéristiques, mais de petits détails sautent aux yeux. Volets clos, voitures absentes, jardin très (trop?) propres, objets extérieurs rangés.
Ces bâtisses immergées dans un tissu pré-urbain où se mêlent champs, maisons habitées et maisons vides nous questionnent.
Actuellement en Bretagne, combien de personnes cherchent à se loger sans trouver de quoi ? Quel lien les habitants intermittents ont-ils avec le territoire ? Quelle incidence cela crée sur la vie locale ? … ? Voilà les questions qui émergent en nous à la vue de ce territoire mis en gruyère lorsque ce n’est pas l’été.
Voila un petit florilège de specimens rencontrés sur la route !
Vous pouvez trouver sur ce lien une enquête au sujet de l’accès au logement dans le finistère, réalisée par Quentin, le journaliste officiel de Mégafaune.
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